En cette journée pluvieuse, je vous propose de repartir au soleil sur les plages du golfe d’Aqaba. En ce début d’année, je m’y suis installée quelques jours, d’abord côté Jordanien puis côté Israélien. Sur quelle rive faut-il se rendre ? Aujourd’hui je vous dis tout.
1 – La plage :
A Aqaba, on peut se balader sur la plage ce qui n’est absolument pas le cas à Eilat où tout est barricadé ou presque et il faut régulièrement repasser par un parking pour accéder à un bout de plage.
Si l’on souhaite du confort avec de jolis transats dans le but de faire la crêpe et bronzer, mieux vaut se rendre à Eilat qui se veut également être plus ressemblantes aux stations balnéaires que l’on peut connaître en Europe, petits restos, bars et boîtes de nuit sont là mais en contrepartie on retrouve inévitablement le bruit !
Il était indiqué dans mon guide de faire attention aux enquiquinements à Aqaba, à vrai dire je ne me suis pas sentie en insécurité, certes on est venue me solliciter un peu pour me proposer de louer masque et tuba et lorsque j’ai indiqué avoir mon matériel on m’a tout simplement souhaité une bonne journée.
Le niveau de propreté plutôt moyen est globalement identique d’une rive à l’autre. Il ne faut pas non plus s’attendre à trouver du sable fin et je recommande fortement le port des chaussons pour entrer dans l’eau.

2 – La vie du soleil :
Il n’y a pas à débattre, si on veut voir le coucher de soleil qui termine sa trajectoire derrière la montagne il faut être côté Jordanien, pour le lever ça se passe du côté d’Israël.
3 – Les fonds marins :
Il y a eu du vent pendant mon séjour mais j’ai tout de même effectuée une sortie plutôt sportive sur chacune des rives. A Aqaba les récifs coralliens se trouvent un peu plus loin que ceux d’Eilat et nous demandent donc un peu plus d’efforts pour se laisser approcher.
A Eilat les plongeurs partent explorer les fonds marins directement depuis la plage, pratique que je n’ai pas observé côté Jordanien. Après quoi qu’il en soit d’un côté ou de l’autre il y aura des poissons à rencontrer et des récifs à explorer.

4 – Transport entre la ville et la plage
Si on peut compter le peu de bus qui passe du côté d’Aqaba, ce n’est vraiment pas le cas à Eilat ou le réseau est très fortement développé.
5 – Le budget
Difficile de comparer mon auberge jordanienne assez chill avec le cinq étoiles occupé côté israélien mais ce qui est certain c’est que la nourriture est minimum trois fois plus cher à Eilat où l’on peut déjeuner directement sur plage ce qui n’est pas le cas à Aqaba South beach, c’est moins sympa certes, mais au moins on ne retrouve pas les cartes des restaurants au fond de l’eau !

6 – Les papiers et l’accueil
On ne va pas refaire l’histoire…si entrer en Jordanie est une formalité et qu’on nous accueille avec le sourire, il est difficile de digérer les multiples interrogatoires et fouilles pratiquées à la tête du client à Eilat.
