L’Indre à vélo est un itinéraire plus vallonné, moins connu que celui de la Loire à vélo et un peu plus difficile d’accès. Cette balade encore inachevée, commencée cet automne et poursuivie ce printemps s’est pourtant révélée surprenante.
Elle débute à Azay le Rideau, village renommé où je ne compte plus les châteaux, les maisons de maître et autres demeures bourgeoises dans lesquelles je rêve de m’installer un jour.
Il ne faut pas beaucoup pédaler pour comprendre que l’Indre, agrémentée de moulins et de saules pleureurs est une romantique.
C’est aussi une artistique qui a vu s’installer à proximité Rodin dans le château de l’Islette ou bien encore Balzac à Saché.

Sur le tracé, 5km après le manoir de Vonnes c’est le coup de cœur assuré pour Artannes sur Indre et la composition de ses eaux brassées par ces innombrables moulins.
Quelques kilomètres après la sortie du village, sur la commune de Monts, quelque peu caché par les arbres, visiblement accessible via un petit pont de pierre fleuri à arcades, se niche, dans un cadre enchanteur tout droit sorti d’un Disney le moulin des Fleuriaux

Et comme au fil de l’Indre une jolie surprise en cache toujours une autre il me faut guère beaucoup de temps pour flirter avec Candé. Situé sur une bute, ce domaine arboré accessible gratuitement est une véritable invitation à la promenade et au déjeuner sur l’herbe.

Évidemment, comme partout en Touraine, les châteaux ne sont jamais très éloignés les uns des autres, ainsi celui d’Artigny se trouve à proximité, mais qu’on se le dise, il est un peu plus sélectif et seuls les clients ont le droit de pénétrer dans le parc.
La route se poursuit jusqu’à Montbazon, petit village plutôt cossu dominé par un imposant donjon médiéval.
Au fil des moulins, les jardiniers se prélassent en string et aux abords de l’une de ces éoliennes du 19ème siècle les vipères prennent la pause au soleil.

Mon parcours se termine à la gare de Cormery. Il ne me reste plus qu’à attendre le retour tant attendu du TER du samedi pour continuer cette agréable balade au fil de l’Indre.