Au départ de Belleville–sur–Loire le ciel est menaçant mais au moins la fraîcheur est au rendez vous suite au petit orage de cette nuit. Le début du parcours durant lequel je contourne l’une de ces innombrables centrales sur Loire n’est pas franchement terrible mais ça ne vas pas durer, au fil des kilomètres les paysages campagnards vont réapparaître.
L’étape entre Bannay et Saint Satur est superbe, je longe le canal latéral de la Loire sur un revêtement de qualité tout en saluant les péniches naviguant paisiblement.
A l’entrée de Saint Satur je m’apprête à rouler en direction de Sancerre qui se dresse devant moi en haut de sa colline encerclée par les vignes qui font sa réputation, mais après un puisant échec je fais demi tour. Et oui même à vélo électrique il m’est impossible de gravir l’abrupte côte glissante via la tracé officiel de la Loire à vélo…mais je n’ai pas dit mon dernier mot, j’arrive, non sans avoir cramé une barre de batterie, à rejoindre le plus haut village de la Loire à vélo culminant à 320 mètres d’altitude via la départementale ! En ce dimanche il y a de la circulation certes, mais la montée assez longue s’avère bien moins raide que la précédente.
Un parcours tracé au sol dans la ville nous mène vers de beaux monuments et nous entraîne notamment dans la rue Saint Jean où les devantures des boutiques de vignerons n’ont rien à envier à celle des grands magasins.
Les panoramas depuis les quatre coins de la cité classée détour de France sont magnifiques mais pour observer les environs à 360º une petite grimpette dans la tour des fiefs s’impose, quelques marches à gravir pour une récompense ultime.
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