Je pars du camping en direction de Gien, une petite ville à l’architecte un peu particulière bordée par la Loire. L’estomac bien rempli je vais arpenter la douce campagne jusqu’au village de Brisson sur Loire mais malheureusement les portes de son château sorti de l’oubli il y a peu sont fermées.
C’est donc un peu déçue que je continue ma route jusqu’à Saint Firmin sur Loire, une étape assez technique qui se déroule globalement à travers bois.
Je fini par atteindre Briare, une étape de charme très surprenante. Et oui l’arrivée se fait sur un pont canal qui surplombe la Loire et dont les ferronneries sont signées par les architectes de Gustave Eiffel. A gauche le vide au dessus du fleuve, à droite le canal qui mène à Roanne, mieux vaut donc rester concentré sur sa trajectoire ! Cette étape vertigineuse s’arrête devant l’ancienne maison des éclusiers.
Du charme, du charme, du charme mais aussi des panneaux de circulation dans tous les sens car Briare est un carrefour de plusieurs itinéraires vélos. Le miens se poursuit agréablement à l’ombre le long du canal jusqu’à l’écluse de Mantelot où je prends la variante en direction d’Ousson sur Loire qui offre une superbe promenade panoramique munie de bancs svp.
D’ici jusqu’à Bonny sur Loire je roule paisiblement en compagnie des hérons et des papillons, le coin est vraiment sympa mais je souffre…la canicule est toujours là et aujourd’hui il n’y a pas de vent, l’air est étouffant. Dans le centre bourg, le primeur et le fromager sur le départ me permettent de remplir mon panier mais je profite assez peu du village, le soleil brûle, le bitume fond…
Je tente de me rafraîchir à l’ombre d’une terrasse et réserve un logement climatisé à Belleville–sur–Loire…mais sous le coup de la fatigue, aidée par un affichage déroutant je vais rouler en direction de Beaulieu–sur–Loire…un détour de quelques kilomètres sans ombre tout comme la suite du trajet où je vais finir par renouer avec le canal.
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