Loire à vélo : Nantes – Ancenis

9h37, je découvre avec stupéfaction que la gare de celle que l’on surnomme la métropole de la Loire à vélo ne possède pas d’ascenseur !

Fort heureusement deux cyclistes s’étant vu refuser comme beaucoup d’autres l’accès au train plus que bondé vont prendre en charge mon bolide assez chargé et le faire descendre tant bien que mal via une rampe.

De la gare de Nantes aux bords de Loire il n’y a qu’un pas, il ne me faudra pas plus de cinq minutes pour trouver le chemin d’accès à la Loire à vélo.

La balade débutera dans un quartier en construction pas franchement à mon goût mais, après quelques coups de pédales, je serai déjà en pleine nature avec pour carte postale la Loire et ses petits bateaux de pêche.

Le sentier assez fréquenté par des jeunes mal élevés armés d’enceintes détonantes me mènera d’abord jusqu’à Luce, un très joli coin où je ne me baladerai pourtant pas franchement la nuit, campement clandestin, fin de brocante, un déménagement qui a mal tourné? Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé ici mais certaines sections révèlent un véritable dépotoir. Fort heureusement ce triste spectacle ne sera que de courte durée.

Les kilomètres vont défiler tantôt sur des routes goudronnées tantôt sur des pistes cabossées. Aux abords de Oudon que l’on repère de loin grâce à la tour de son château, de belles demeures perchées se laisseront apprécier mais aucune ne m’accueillera, sans tente, trouver un logement sur la Loire à vélo ou à proximité en dernière minute est quasiment impossible, je rallongerai donc mon étape pour finalement rejoindre les hauteurs d’Ancenis et passer la nuit au très appréciable Domaine des Lys.