08h30, me voici avenue de Grammont en train de faire face aux incivilités en tout genre, vélo, voiture, jogger, nul ne respecte le code de la route ! Fort heureusement la traversée est de courte durée, je me retrouve vite dans le parc de la Gloriette et une fois franchi le pont de l’autoroute, le calme résonne enfin, je peux commencer d’apprécier les rives du Cher.
La route qui mène à Savonnières est plutôt champêtre, les moissonneuses ne sont pas encore passées, c’est le moment d’humer la campagne. Dans le village une belle église poitevine, je remets la visite des grottes à plus tard, lorsque la canicule pointera son nez. Même si ce n’est pas vraiment une surprise les abords de Villandry sont assez remuants faute à un passage pavé dont je cherche toujours l’intérêt.
Après le bec du Cher, c’est une Loire sauvage que je retrouve près de la Chapelle aux Naux puis c’est à Bréhémont que je profite d’un déjeuné avec vue dégagée.
45km me séparent de mon point de départ, sur ce tracé vraiment plat, je n’ai pas utilisé l’assistance et j’ai encore mes jambes, je décide donc de ne pas rentrer via la gare de Rivarennes et de continuer à rouler.
Sur ma route j’aperçois au loin les tours du Château d’Ussé avant de rentrer dans des bois et de profiter d’une brève rencontre avec l’Indre.
Arrivée à la fin de cette agréable section, je partage dès lors la route avec automobilistes et plantations de tournesol. Arrivée à Savigny en Véron je prends la direction de port boulet, alias la gare du bout du monde. Il me faudra emprunter un itinéraire soit disant sécurisé et pas franchement folichon avant de traverser un grand pont au trafic intense offrant un panorama sur la Loire et sur une centrale nucléaire. La fin du parcours sera électrique, mon vélo me portera jusqu’au quai.
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