On the Road : Cap sur Khiva

Je fais désormais cap sur Khiva. Pour ce long trajet, j’ai loué les services d’un chauffeur. Je ne m’installe pas dans une de ces vieilles voitures soviétiques mais dans une Chevrolet flambant neuve, la marque qui a plusieurs usines dans le pays est extrêmement convoitée ici.

Au début du trajet on peut apercevoir ces maisons identiques et parfaitement alignées construites grâce aux crédits accordés par le gouvernement il y a plusieurs années.

Les kilomètres défilent et les premiers champs de coton apparaissent, les pousses commencent tout juste à sortir de terre.

Un peu plus tard, Atarik, mon super pilote qui fait au moins deux mètres et dont la tête touche pratiquement le plafond va faire le plein avant d’attaquer la route du désert. Nous ne nous arrêtons pas dans une station essence mais dans une station de metan ! Et oui, ici on roule au gaz, c’est pour ça que les camions ne crachent pas de fumée noire et qu’ils se trimbalent avec des bouteilles !

Chez les ouzbeks il n’y a que le conducteur qui a le droit d’aller à la pompe, les passagers doivent descendre et patienter dans un petit coin.

Nous avons désormais 250 km d’autonomie. La voiture est hybride et on pourra rouler 100 km de plus avec du gazole si besoin.

Dans le désert, j’aperçois des flammes au loin…des sociétés sont en train d’extraire du gaz, le sous sol ouzbek est globalement très riche.

Pendant notre trajet nous longeons un bout de la frontière avec le Turkménistan, nous apercevons un chien-loup, des marmottes, des charognards, des chameaux poilus et nous nous arrêtons pour sauver la vie de Caroline une tortue du désert complètement inconsciente.

Plus de 6h après notre départ, nous arrivons à Khiva