Pushkar, entre ghats et touristes

Tantôt calme, tantôt surprise, tantôt accablée ai je été en parcourant la petite bourgade de Pushkar. Je lui ai découvert trois facettes.

Pushkar la paisible, celle où l’on se balade autour du lac dans le calme, celle oú l’on profite des rooftops accompagné par les écureuils et les perroquets verts, celle où l’on retrouve des têtes connues, celle où l’on échange avec quelques locaux qui n’attendent rien de plus  en retour.

Pushkar la surprenante parce qu’on y croise des vaches à cinq pattes et des marcassins en bas de chez sois, parce qu’on y découvre aussi des rituels et séances de prières plus ou moins compréhensibles parfois dirigés par des maîtres de cérémonie aux corps colorés , parce que certains ont une barbe qui touche le sol, parce que ces vieux palais ont du charme, parce qu’on s’y retrouve interloqué à chaque pas …

Pushkar la convoitée, je suis surprise d’y trouver autant de touristes, autant de touristes irrespectueux qui déambulent avec téléobjectifs à l’affût du moindre indien comme s’ils partaient en safari ( est ce ainsi que l’on pratique la photo de rue ? !) , des touristes qui posent trépieds sur les ghats alors que la photographie y est interdite, des touristes qui lancent des pièces pour immortaliser cet homme couché dans son lit à la vue de tous…Ainsi ai je préféré ne pas prendre part au massacre en conservant ces visages et scènes de vie incroyables en mémoire.

Pushkar, un lieu incroyable qu’il aurait sans doute fallu découvrir il y a 10 ou 20 ans.