Voler en Birmanie 

En cette période de festivité, c’est en avion que je quitte Bagan via Air KBZ ( oui il ne sont pas que banquier, ils ont aussi des avions ), la compagnie est plutôt bien ( en tout cas c’est bien mieux que Air Asia ( je ne vous en ai pas parlé mais si voulez passer un vol agréable, je vous conseille d’arrêter le chocolat avant de partir ! Air Asia c’est taille SLIM ) . Placement libre, il n’y a pas foule dans le coucou ( il ressemble un peu à celui du ClermontParis ) . Je me positionne donc côté hublot, le vol ne dure que 30 minutes, on va voler bas et le ciel est dégagé 😀.

Nous survolons la plaine sableuse parsemée d’arbres de Bagan, au loin l’irrawaddy, ce fleuve représenté sur la photo de cet article borde Bagan la féerique.

Plus tard la végétation a disparue pour laisser place à des champs de terre séchée.

Puis nous commençons à survoler des montagnes assez verdoyantes dans lesquelles doivent se faire plaisir les amateurs de trekking

Nous terminons le vol avec une vue sur des montagnes assez arides cette fois ci, la terre y est ocre. C’est là que nous atterrissons, au milieu de nul part sur une petite piste à 1200 mètres d’altitude.

Il n’y a que quelques mètres à effectuer entre le tarmac et le hall de l’aéroport de Heho. Pas de tapis roulant, tout comme à Bagan les valises sont chargées et déchargées directement depuis l’avion jusqu’à dans l’entrée. Descente d’avion – Contrôle de passeport – récupération du sac en soute, le tout en moins de 5 minutes 😜

Puis c’est en taxi ( qui m’a bien dépouillé parce que mon hotel est jamais venu me chercher car il y a eu un problème lors de la réservation, que j’étais donc la derniere à partir et que nous sommes toujours  en plein Water festival ) que je rejoins Nyaungshwe qui sera mon camp de base pour quelques jours.

Nous dévalons la montagne via une longue route sinueuse avant de rejoindre les plaines verdoyantes oú se mêlent buffles et rizières.

Bienvenue dans l’état  de Shan, il est 12h, la température est de 33°